Du haut des remparts de Saint-Malo
Du haut des remparts de Saint-Malo.
Nos solitudes se sont envolées
Un jour sans tempête, mais de grands flots.
Lorsque nos lèvres, seules, ont convolé.
De ce baiser au doux soleil couchant,
À la sérénade du clapot,
Me reste le souvenir lancinant
Du goût salé de ta douce peau.
Les embruns sont passés.
Nos cheveux ont blanchi
Je ne me suis jamais affranchi.
De l’union de nos âmes embrassées.